Electravia équipe désormais un certain nombre d’aéronefs différents. Petit tour d’horizon de ses réalisations actuellement en opération chez les clients.
=> A l’île de Ré, Michaël Morin a proposé tout l’été des baptêmes avec son paramoteur biplace électrique E-Fenix. Dès que la météo le permet, il réalise 3 vols de 20 mn par jour : 1 le matin, 1 à midi et 1 le soir. C’est la seule façon de voir l’île de près depuis le ciel et les touristes se pressent pour réserver leurs vols. Le E-Fenix est le 1er chariot paramoteur biplace électrique au monde.
=> En moins de 6 mois, le paramoteur électrique monoplace Kermelec de James Lignac a effectué plus de 100 heures de vol, avec de nombreuses démonstrations sur des terrains ULM de la région parisienne.
=> Le MC15E Cri-Cri E-Cristaline de Hugues Duval a participé à plusieurs meetings aériens (Rennes Airshow 2010, Pontoise 2010 et 2011, Salon du Bourget 2011) ainsi qu’au Salon AERO 2011 de Friedrichshafen. Il détient le record absolu de vitesse pour avions électriques : 283 km/h.
=> Huit ElectroTrike (pendulaires monoplaces à propulsion électrique Electravia) volent dans plusieurs pays : Australie, Canada, Chili, Brésil et France.
=> Jean-Luc Soullier poursuit ses campagnes d’essais à bord de sa Luciole MC30E, avec pour objectif de démontrer que la version électrique de ce appareil est plus performante que la version thermique… et il y parvient aisément.
Aujourd’hui, les motorisations électriques Electravia accumulent les heures de vol et les missions de tous types. Elles n’ambitionnent certes pas de remplacer toutes les motorisations thermiques sur tous les appareils. Cependant, pour certaines applications précises, elles représentent une alternative intéressante. On pense surtout aux motoplaneurs, à la voltige, aux records et aux présentations en meetings. Ou bien au “vol plaisir” d’une heure le matin ou le soir en ULM monoplace, en paramoteur, en avion très léger… Ou encore à la mise au point de dispositifs et de concepts novateurs, comme des hélices plus performantes et plus silencieuses, ou des cellules d’aéronefs conçues pour un rendement optimal.
Pour des ULM biplaces rapides capables de voler 2 à 3 heures sur une recharge, il faut attendre encore un peu. Mais cela viendra… car cela ne dépend que des progrès en cours des systèmes de stockage d’énergie.
Rappelons-nous : le 1er avion exploitable était la Demoiselle de Santos-Dumont, et à l’époque, en 1907, les critiques ricanaient ouvertement, disant que cette invention poussive et bruyante n’aurait pas le moindre avenir. Il ne manquait que les moteurs.
Ceci n’est encore qu’un modeste début. Cet automne, l’équipe d’Electravia, qui est désormais constituée de 5 passionnés, travaille sur une dizaine de projets différents d’aéronefs électriques qui vont faire parler d’eux dans les prochains mois.
Illustrations : Vincent Beaufrère